[Fan-fic] Money and Blood

Admin Messages : 98 Date d'inscription : 27/09/2013

Money and Blood
by Amo
[Fan-fic] Money and Blood Sans_t12

Prologue: Une nuit à Los Santos

Le vent soufflait à travers les ruelles tentaculaires de Los Santos, n'épargnant ni les luxueux quartiers de Vinewood Hills, ni les quartiers plus pauvres entourant le Grove Street. Un vent rappelant certes que l'hiver n'était pas loin, mais qui gardait sa douceur estivale. San Andreas était connu pour son climat chaud, même au crépuscule de l'été. Cette nuit, malgré l'éternelle ambiance urbaine qui régnait dans cette ville où la vie continuait même la nuit, il faisait un calme étrange dans le bar appelé "The Luxor" très connu pour sa clientèle illustre, riche et puissante. C'était aussi un lieu où...de vieux amis se retrouvaient.

Un homme, jeune d'une trentaine d'année scrutait l'extérieur par la large fenêtre qu'offrait l'étage consacré au VIP. Il voyait les quelques piétons marcher d'un rythme distinct, On pouvait observer plusieurs catégories de personnes qui se promenaient. Certains étaient habillés de telle façon à suivre la mode, même si celle-ci pouvait parfois se retrouver être assez farfelue, d'autre très classe, d'autre avec leur moyen et d'autre qui n'avaient pas vraiment le choix.

Cet homme de trente ans, faisait partie de ce que l'on pouvait décrire comme "très classe", il portait une veste de costume noir, avec un blaser, un pantalon et des chaussures de luxes de la même couleur. Sur la table étaient posées des lunettes de soleil noir dont le propriétaire ne voyait aucune utilité lorsqu'il faisait nuit.

Au bar depuis plus d’une heure , l'homme en noir enchaîne les verres d’alcool fort en pensant à tout le vice qui inonde ce monde , les meurtres , les viols et autres atrocités qui ont lieux tous les jours et à longueur de journées . C’en est presque devenu banal . Une majorité souffre à cause d’une minorité qui s’abandonne à la barbarie … et personne n’y peut rien , surtout pas lui , faisant partie de cette minorité …

Un homme à sa gauche vint à sa rencontre, vêtu plus ou moins comme lui à la différence qu'il portait un feutre typique des années cinquantes et qu'il avait une corpulence beaucoup plus impressionante. Il souffla ces quelques mots à l'oreille de l'homme de tout à l'heure:

-Hey, Amaury, tu as appris pour l'affaire Rockstar ?

-Le boss ne nous en a pas encore informé, de quoi s'agit-il ?

-Il semblerait que des mecs de haut rang vont distribuer un demi-millions de dollars aux différents milieux de la pègre...

-Vraiment ? On va avoir intérrêt à mettre les bouchées doubles si on veut se démarquer des autres alors...mais c'est une bonne chose pour notre organisation, après tout, de l'argent ça ne se refuse pas...

-Ca tu l'as dis, Amo...

-Un verre ?

-Non, je dois encore aller voir le boss, aufaîte tu as appris qu'un autre capitaine organiserait une grande réunion chez lui en l'honneur de notre organisation...

-Ah je vois de qui te parles...oui, on sera nombreux, mais ne vaux mieux pas trop parler de tout ce qui concerne les affaires intérieurs ici...le FIB est partout...

-Okay, tu veux que j'appelles les autres pour qu'ils te conduisent chez toi ?

-Nan ça va aller...je vais prendre ma voiture, j'ai envie d'être seul ce soir...sans te vexé...

-Pas de soucis, c'est toi le patron...bon, je vais retournez voir le boss histoire de savoir si il a du boulot pour moi...si t'as un soucis ou autres tu m'appelles, capicci ?

-D'accord, on garde contact, Giovanni...

Amaury reprit son verre et le finit lentement savourant secondes par secondes le délicieux whisky purement américain. Il repensa aux récents évènements, notamment cette affaire où il avait dû pour le compte d'un gars du milieu appelé Martin Madrazzo assassiné un procureur et récupérer une mallette de haute importance. Cela n'avait pas été bien difficile, celui-ci se pavanait dans sa voiture décapotable à travers les rues, après un rapide calcule, Amaury avait su profiter du feu rouge pour l'assassiner et récupérer les documents.

Madrazzo était un homme connu pour son tempérament assez arrogant, mais il restait une figure emblématique pour la pègre de San Andreas voir de tout les Etats-Unis. Un vieux de la vieil...

Amaury déposa une masse de billet vert sur le plateau constitué d'argent et sortit du bar, saluant les quelques connaissances qui s'y trouvaient. Il déverrouilla sa voiture de couleur ébène et y pénétra profitant des agréables sièges en cuir. Il se saisit de son téléphone et appela son garagiste personnelle:

-Thierry, ouvrez le garage, j'arrive dans une dizaine de minutes.

-Immédiatement monsieur.

-A tout de suite...

Les néons bleus de la voiture illuminèrent la route de celle-ci, progressant assez rapidement, malgré la circulation à travers les larges avenues de Los Santos jusqu'à arriver plus au sud. A proximité de la plage et de la célèbre Marina de Los Santos. Un homme d'une quarantaine d'année, vêtu d'une salopette grise tachée par la graisse de voiture vint à la rencontre d'Amaury lui faisant signe qu'il pouvait entrer. L'occupant de la voiture confia les clés au garagiste et prit l'ascenseur direction sa suite.

Son appartement n'était pas ce qu'il y avait de plus luxueux, mais l'endroit plaisait à son propriétaire tout d'abord bien situé et la décoration apaisait l'esprit du gangster en temps de repos. De plus, un appartement trop luxueux aurait été trop indiscret, le FIB avait alors la possibilité de le tracer plus facilement. Le Whisky avait agit et la fatigue envahit Amaury. Il prit rapidement une douche avant de se coucher sur son lit, il régla sur son Ifruit le réveil à 5h00 du matin et éteignit la lumière.

Ses paupières se fermèrent lentement, laissant place au néant, les ténèbres nocturne et tout le calme que cela apportait...les étoiles invisibles à cause des lumières de la ville veillait sur les habitants de San Andreas...mais ces étoiles ne pourront rien pour eux...lorsque le moment fatidique arrivera.

Qu'elle fasse peur ou qu'elle porte conseil, la nuit nous enveloppe de sa noirceur chaque soir. Qu'inspire-t-elle aux gens ? Tout cela dépend de la personne...

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Chapite 1: Tel des aigles...

A proximité de l'appartement d'Amaury, 9h00 du matin.

A peine sortit de sa propriété, le téléphone d'Amaury se mit à sonner:

-Allô ? dit Amaury en se raclant la gorge.

-Salut, c'est Zakaria !

-Ah...bonjour, qu'est-ce qu'il y a ?

-J'ai pris contact avec ce gars des Familles, Lamarmotte !

Amaury soupira et rétorqua d'un ton amère:

-Il faudra vraiment arrêté avec l'humour...ça te réussit pas l'ami...tu parles de Lamar ? Le black qui traîne toujours autour de Simeon ?

-Ouais voilà !

-Et ?

-Bah disons que les Ballas ont attaqués un de leur gars, il y a eu un bain de sang, les Ballas n'ont épargnés personne, je me sentais pousser à les aider à se venger...

-Bon...ok, et qu'est-ce que j'ai avoir dans cette histoire ?

-Justement, j'ai besoin de pro pour un petit braquage, rien d'important, juste un petit commerce dans le quartier Davis.

-Je présume que ce job a été proposé par les Familles, pas de détails supplémentaires ?

-Ils ont dit qu'on pouvait garder l'argent, c'est le braquage en lui même qui les intéressent apparement les propriétaires du commerce passerait de l'oseille aux Ballas et vu que ce même commerce est le plus populaire de tout le quartier. Les Familles veulent stopper ce bussiness...

-Je vois, plus une intimidation qu'un réel braquage alors ?

-Exactement.

-Bon, je vais contacter des gars volontaires pour cette opération, retrouve moi dans deux heures chez moi.

-D'accord, ça marche.

Deux heures plus tard,

Deux hommes étaient installés sur le canapé d'Amaury, son ami d'enfance Guilhem et un autre membre de l'organisation appelé Livio. Amaury quand à lui, préparait un minimum l'espace de travail qu'ils allaient utilisés dans pas longtemps. Après une dizaine de minutes supplémentaires, Zakaria pénétra dans l'appartement.

-Mes amis, je vous présente Zakaria, je ne sais pas si vous le connaissiez déjà, mais il fait partie comme nous tous, de l'organisation "The Eagle", Zakaria, je te présente Livio et Guilhem.

Les associés se saluèrent mutuellement. Amaury reprit la parole:

-Nous sommes réunis ici comme vous le savez, pour organiser un braquage. Rien de bien palpitant on a déjà fait pire, mais la touche d'originalité ici, c'est...qu'on aura à nouveau l'occasion de se faire connaître et la réputation est très importante dans notre milieu. C'est ce qui permet de gravir l'échelle sociale au sein même de la criminalité ! Ce qui d'un coté est une bonne et une mauvaise chose, car nos ennemis de toujours, les forces de l'ordre, risquent de rappliquer. Mais pas seulement, notre cible est une propriété des membres d'un gang appelé "Les Ballas", datant des années 90, ce groupuscule de racailles des banlieue n'a malheureusement pas encore été purgé de Los Santos. Notre objectif, braquer le commerce, prendre l'argent pour nos soins, prendre les responsabilités de se braquage et éliminer un minimum l'influence des Ballas pour les Familles. Nous allons faire un brelan bénéfique à The Eagle et non pas aux Familles...après tout, eux ne valent guère mieux que les Ballas à la différence qu'ils ont été suffisament avisé pour compter notre organisation parmi leur associé, mais nous ne tarderons pas à les dépasser de loin, j'en suis persuadé. Voici ce que je propose:

Amaury déplia sur la table une carte tactique avec les portaits de chacun:

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Données tactiques
Map
[Fan-fic] Money and Blood Ggggt

Amaury:

Je m'occuperais de maîtriser avec Guilhem les otages tout en faisant notre réel part du travail qui est de faire ouvrir les yeux aux gens concernant les Ballas.

Guilhem:
[Fan-fic] Money and Blood 1

Toi tu t'occuperas comme je l'ai dis de maîtriser les otages et tu veilleras à ce que tout le monde reste tranquille...

Zakaria:
[Fan-fic] Money and Blood 0

Tu auras l'une des tâches les plus importantes, tu récolteras l'argent et le transportera jusqu'à la voiture d'évacuation.

Livio:
[Fan-fic] Money and Blood 0

Toi aussi, tu auras un rôle majeure dans cette opération, tu nous déposeras à proximité du magasin, tu feras le guet en prenant garde autant aux Ballas qu'aux flics, ensuite, tu t'occuperas de notre évacuation, on fuira vers le nord-est dans les quartiers plus riches de Vinewood les Ballas n'iraient jamais aussi prêt du territoire du gang de Madrazzo et les flics seront ralentis par les nombreux virages du quartier.

Niveau moyen technique, je propose de prendre ma buffalo, je ne l'ai plus utilisé depuis quelques semaines, mais elle est assez polyvalente, rapide et maniable. Les braqueurs porteront tous des masques et des gilets par-balle au cas où, des adversaires viendraient nous barrer la route. Niveau armement de simple pistolet feront l'affaire, mais prenez toujours des fusils d'assaut du genre kalashnikov au cas où la situation deviendrait cauchemardesque. Vous êtes tous des pros, je vous fais confiance...déconnez-pas, soyez sérieux et tout se passera bien. Bon allez vous préparez, je vous laisse vingt minutes, ensuite Livio, conduis nous au quartier Davis à South Los Santos. Bonne chance à tous...

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Une heure plus tard quartier Davis.

Amaury d'un geste de la main signala à Livio qu'il pouvait déposer la petite escouade à proximité du magasin d'alimentation général, lui demandant juste avant de descendre de la buffalo de les attendre dans la rue opposée à l'arrière du magasin. Guilhem annonça d'un ton tremblant:

-Arrff j'arrive pas à mettre ce masque de merde...

-Si t'avais pas une aussi grande gueule et que tu te la ramènerais pas autant, ça passerait tout seul crois-moi ! rétorqua Amaury d'un ton sûr de lui et en même temps taquin.

-Enfoiré !

-Allez, dépêche...

Les gens à l'intérieur du magasin farfouillait un peu partout dans l'endroit qui empestait le parfum d'ambiance, le propriétaire avait du masquer l'odeur de moisissure qui devait régner vu l'état des murs. Ce n'était donc pas un endroit très agréable mais ici, les gens du quartier de Davis pouvait trouver facilement tout ce qu'il fallait allant des produits cosmétiques à la nourriture...

Soudain, les deux portes s'ouvrirent en un fracas assourdissant, les premiers coups de feu furent tirer en l'air mettant ainsi les clients dans un état de panique totale en voyant arriver ces trois hommes masquer et surtout...armer.

-Face contre terre ! Tout le monde face contre terre ! Allez allez, à terre !

Amaury escalada une table pour avoir une vue en surplomb de tout les clients brandissant son Ak-47 dans leur direction.

-Mesdames et messieurs, ceci est un hold-up, restez calme et tout se passera bien, résistez et vous mourrez, compris ? Nous braquons se magasin mais pas vous, alors pas la peine de la ramener...et TOI ! Poses ce putain de téléphone ! allez ! Guilhem, maîtrises-le !

-Fais ce qu'il te dit !

Guilhem d'un geste vif et précis, donna un violent crochet droit à la majoire du civil, le téléphone tomba sur le sol...

-Message envoyé...merde, Amo, c'est pas un numéro de flic...!

-Laisse tomber, on fera avec, surement les Ballas...Zak, la caisse !

-Je m'y colle là !

-Okay, je disais avant cette interruption, un homme appelé Newton a déclaré: Pour chaque action, il y a une réaction égale et opposée ! Nous sommes la réaction vis-à-vis des Ballas, tous les connais, ce gang avide de sang semant la terreur dans South Los Santos, salissant le nom des habitants de ce charmant quartier ! Nous avons appris que ce commerce coopérait avec eux, l'argent que vous aurez déposés pour nourrir vos enfants sera utilisé pour leur revendre de la drogue ! Pensez à vos amis, votre famille ! En achetant dans ce magasin, vous êtes complice d'une chaîne sans fin au sein même de la criminalité ! Nous venons empêcher en prenant cet argent, d'autres victimes inutiles ! Alors, n'essayez pas de nous en empêcher dans le cas contraire, vous connaissez la suite...

Un homme d'une cinquantaine d'année, l'un des seuls civils de couleurs blancs dans le magasin, il devait venir du Centre Ville, vêtu d'un costar certes ancien mais pas abimé, il dit d'une voix presque trop suave pour être celle d'un homme:

-Hé ! Vous êtes Amaury le gangster n'est-ce pas ?

-Je suis plus sympa que vous enfaîte, un peu de politesse...est-ce que moi je viens vous voir en vous disant "hé vous, vous êtes un tel le connard ?" Non, alors fermes là, et mets ta gueule contre le sol de ce putain de magasin, allez !

-Amo c'est bon, j'ai le fric ! s'exclama Zakaria

-Parfait, mesdames et messieurs, veuillez restez calme pendant que mon collègue, que voici, vous attachent les mains, nous ne voulons prendre aucun risque, rassurez-vous je suis sûr que les forces de l'ordre arriverons d'ici peu, nous espérons simplement, qu'ils n'arriveront pas trop tôt...

Guilhem se saisit d'une bande adhésive et lia un par un les otages. Amaury reprit à nouveau la parole se dirigeant vers la sortie de secours à l'arrière du commerce, toujours l'arme à la main:

-Tel des aigles, nous arrivons déployant nos ailes majestueuses venant accomplir notre dur labeur, tel des aigles, nous repartons à l'horizon, semant terreur et passion dans notre sillage. The Eagle à jamais !

Amaury fière de sa petite improvisation ôta bien vite ce sourire sous son masque en voyant arriver à travers les vitres en piteux états, des hommes afro-américains vêtu de mauve.

-Les Ballas fait chier !

Les trois braqueurs se ruèrent vers la sortie arrière et retournèrent auprès de Livio dans la voiture.

-Fonce, Livio, fonce !

-C'est partit...

Livio pressa la pédale d'accélération et la voiture s'avança très rapidement en direction du nord-est. En chemin, ils entendirent les sirènes du LSPD hurler à travers les rues de South Los Santos, la buffalo noir était déjà bien trop loin pour qu'il puisse la localiser. Amaury se retourna vers les sièges arrières saisissant le sac de Zakaria avec l'argent.

-Les amis, il y à vue d'oeil au moins 2000 $ ce qui fait 500 pour chacun, beau travail, messieurs, ce soir, rendez-vous dans mon appartement, il faut fêter cela comme il se doit !

-Yiiiaaaaaaaaaaah ! The Eagle à jamais !

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Chapitre 2: Un mystérieux employeur

Los Santos a toujours été l'une des premières destinations touristiques du monde.Et, par cet ensoleillement, nombreux sont les voyageurs à sillonner les différentes avenues de la ville. Deux hommes attendaient dans une berline noire. Cachés par la vitre teinté, l'un des passagers inspectait à travers les jumelles les passant se rendant à l'hôtel: "The good moorning", un nom peu judicieux en sachant ce qu'il allait se passer d'ici les prochaines heures...

Sur la banquette arrière, deux valises, l'une contenant un fusil à lunettes à six coups, l'autre un pistolet 9mm. Il allait bientôt être 20h30, l'un des locataires se rendit à la réception pour demander le courrier reçu. L'homme dans la berline scruta avec plus de concentration encore le visage du client en question, il baissa ensuite ses jumelles se saisit d'une photo dans la boite à gant et observa en annonçant à son collègue:

-C'est lui, changement de plan, avant de le tuer j'aimerais en savoir plus sur cette histoire, articula Amaury

-Alors, tu me laisseras repeindre sa chambre avec sa cervelle après, d'accord ? rétorqua Tyler un large sourire sadique sur les lèvres.

-Ne t'enfais pas pour ça....un large sourire tout aussi sadique apparu sur le visage d'Amaury.

Le touriste s'appelait Reginald McCluskey, un homme froid et violent qui avait dû passer sa vie à embêter les plus faibles que lui. Cependant, ce n'était pas un imbécile, il travaillait dans un programme de brigade anti-criminelle au sein de l'IAA ou plus familièrement appelé l'Agence. Reginald jeta négligemment sa veste beige sur le fauteil de cuir puis ôta le holster de ses épaules; malgré le confot des sangles on s'en laissait après une journée fatigante. Le jacuzzi relaxant n'attendait plus que lui pour clôturer la journée.

Mais avant cela, on frappa à la porte suivit de la voix d'un homme disant:

-Room service !

Reginald fit signe que les hommes pouvaient entrer et annonça d'une voix calme et reposée:

-Posez le plateau sur la table et prenez les billets comme pourboire, merci ! répondit McCluskey en ôtant ses chaussures. A peine, eu t'il le temps de se pencher vers le jaccuzzi pour fermer le robinet, qu'il fut victime d'une violente poussée le faisant basculé dans la baignoire poursuivit d'un violent coup de crosse sur la tête.

Evanoui quelques secondes, il reprit contience assit sur un sofa face à face avec deux hommes, l'un vêtu d'un costume, l'autre d'une chemise noir, les deux hommes semblaient à eux seuls inspirer la terreur dans l'esprit de Reginald. Amaury salua le captif:

-Je m'appelle Amaury, votre nom à vous non plus ne m'est pas inconnu, monsieur McCluskey, je sais que vous travaillez pour l'IAA, on m'a envoyé car vous semblez vous mêlez d'affaires que vous auriez mieux fait d'ignorer. Ma question est très simple, si vous me répondez, je tâcherais de ne pas laisser mon ami, ici présent, vous tuer d'une façon lente et terriblement cruelle. Que savez-vous de Michael Tomnley ?

-Qui ça ?

-Ne jouez pas à ça avec nous...Amaury sortit son pistolet équipé d'un silencieux et le braqua en direction de l'agent de l'IAA, répondez...

-L'individu dont vous me parlez est mort il y a plusieurs années au Canada !

Tyler dégaina un couteau et le pressa sur la joue de Reginald, carressant lentement la peau de celui-ci avec la lame.

-Hum...ça va ça va...bon, le mode opératoire du braquage de la bijouterie correspondait plus ou moins au sien, mais ses dossiers appartienent au FIB et il nous faut plusieurs autorisation pour y accéder et...hum...

-Quoi ? rétorqua Amaury d'un ton plus tendu.

Soudain, la porte implosant littéralement, des hommes vêtus de gilets par-balles et de masques à gaz pénètrèrent dans la pièce hurlant ces mots: "NOOSE, lachez vos armes !"

-Putain, le NOOSE...

Reginald sortit de l'appartement se dirigeant vers les escaliers de services, le souffle coupé, il montait marche après marche les escaliers par crainte des deux mafieux.

Amaury et Tyler se jetèrent un regard complice, un léger sourire apparu sur leur visage lorsqu'ils levèrent les bras sous les directives des forces spéciales de Los Santos. Soudain, les lumières du batiment s'éteignirent, laissant l'entièreté de l'immeuble dans le noir.

-Bien jouer...marmonna Amaury à l'intention de Lester, une personne que l'on pouvait considérer comme un geek, paranoïaque et ne sortant qu'à de rare occasions de chez lui, cependant, il reste un planificateur et un informateur hors pairs.

Tyler se rua vers les agents du NOOSE les écartant de la porte, les deux mafieux avaient l'habitude de l'obscurité, ils pouvaient donc plus facilement se frayer un chemin à travers le NOOSE et les multiples couloirs de l'hôtel. Cependant, le camarade d'Amaury semblait s'être volatiliser, Tyler était pourtant connu dans l'Organisation pour sa loyauté, malgré son caractère sadique et cruel...il en fallait, des gens qui n'avaient pas froid aux yeux, il fallait des audacieux bien que parfois l'audace soit considéré comme de la naïveté.

Amaury progressa dans son ascension à travers l'hôtel "The Good Moorning" essayant de deviner le trajet que la cible avait emprunté.

Dés qu'il fut arrivé au sommet de l'hôtel, sur les toits, Amaury jura fortement en voyant qu'il commençait à pleuvoir, il allait encore salir son costume hors de prix...bien que le prix n'était guère une forme de limitation pour le mafieux, c'était plus pour...la bonne forme, arrivé avec un costume mouillé et salit par la crasse des toîts environnants, n'était guère uniforme, même si cela devait se produire dans un lieu négligeable. Etre parfait dans un corps parfait, tout cela dans un monde parfait ou presque...le capitalisme n'a donc aucune limite dans un monde où celui-ci fait rage bénéfique à ceux qui en avaient la prestance. N'y voyons rien de prétentieux !

Il manqua de glisser à plusieurs reprises, son adversaire devait être plus qu'un simple "employé" de l'IAA, beaucoup de rumeurs tournent autour de l'agence des services secrets des Etats-Unis et beaucoup de ses rumeurs ont toutes une part de vérité...

Reginald connaissait bien l'art du déplacement, vulgairement appelé "parkour", ils chevauchaient les moindres obstacles, traversaient les pentes les plus ardues, un homme entraîné pour tuer, pas pour rester assis dans un bureau. Il avait bien simulé une personne "faible", comme dirait ce cher Tyler, tout cela pour gagner du temps. Il fallait dorénavant cesser de le sous-estimer. Ce n'était pas un civil, mais un agent bien entraîné de l'IAA ayant connu les pires entraînements possibles et inimaginables.

Un hélicoptère du NOOSE vint lui prêter main forte, entamant rapidement son extraction. Amaury serra les dents se demandant où était passer Tyler. L'hélicoptère commença à s'éloigner lorsque...un bruit de détonation déchira tout les autres, provoquant la mort direct du pilote de l'engins volant qui s'écrasa dans un chantier de construction non loin de là.

D'où venait ce joli et unique tir ? Amaury se pencha vers le vide pour obtenir un meilleur point de vue et apperçu Tyler l'arme à la main grimpant ensuite rapidement dans la voiture.

Le mafieux descendit à la terre ferme, grâce à une échelle et partit rejoindre Tyler.

-Ce sale connard a morflé on dirait ! ricana Tyler.

-Joli tir, allons voir ça de plus prêt, j'ai encore une affaire à régler avant d'en finir avec cette opération. Dépêchons-nous avant que les flics débarquent avant nous sur le site du crash.

-D'accord.

Tyler pressa la pédale d'accélération, pendant ce temps Amaury remarqua que la police se faisait plus nombreuses, heureusement grâce aux vitres teintés, les deux fugitifs purent passer presque inaperçu du moins...pour l'instant.

Une fois arrivé sur les lieux, les deux hommes partirent à la rencontre de l'épave de l'hélicoptère du NOOSE, les flammes ne l'avait pas encore dévorer, mais cela n'allait pas tarder, ils devaient faire vite. Ils ôtèrent le corps évanoui (car oui il respirait encore malgré le crash) de Reginald le traînant au sol jusqu'à un lieu un peu plus isoler où l'explosion de l'hélicoptère ne risquait pas de les gêner. Amaury saisit l'Ifruit de Reginald, étudiant un à un tout ces contacts, son dernier était un numéro masqué, surement celui-là Amaury l'appela:

-Âllo, Reginald ?

-Monsieur McCluskey est décédé aujourd'hui, toute mes condoléances les plus sincères.Nous sommes The Eagle. Nous sommes Légion. Nous ne pardonnons pas. Nous n'oublions pas. Craignez-nous.

-Qu'est-ce que c'est que ce...

Amaury raccrocha, écrasant ensuite sous sa semelle le téléphone dernière générations sans aucun signe de remords, il valait mieux que l'IAA ne remonte pas jusqu'à lui.

-Tyler, achèves-le...scellons cette mission de son sang.

-Ce sera fait avec...grand plaisir.

Après avoir tuer ce qu'il restait de Reginald McCluskey, les deux hommes se dirigèrent vers l'aréoport, ils devaient désormais faire profil bas et éviter d'attirer l'attention. Blaine County était un endroit rêvé pour ce genre de chose. Le désert, la campagne, les vastes montagnes entourés de forêts...un paysage aussi calme que redoutable.

Mais le NOOSE n'allait pas les laisser s'en tirer comme ça, un tireur d'élite réussit à atteindre le bras droit d'Amaury. Celui-ci hurla de douleur tentant en vain de garder son calme jusqu'à l'aéroport.

-Merde, Amo, ça va ?

-Regardes la route, putain, enfoiré de flics...

Evitant tout les barrages, Tyler sembla plutôt bien s'en sortir avec un volant entre les mains ce qui rassura Amaury lorsqu'il vit qu'ils avaient réussit à semer leurs poursuivants.

Une fois à l'aéroport, les deux hommes grimpèrent dans un avion que leur "employeur" avait loué à une agence plutôt bien organisé qui vendait du matériel fiable, ça ne faisait aucun doute. Amaury couvrit son bras blessé à l'aide d'un bout de tissu, empêchant l'hémoragie de s'aggraver davantage. Amaury donna ses instructions au pilote et partit s'asseoir sur l'une des nombreuses banquettes au coté de Tyler.

-On devrait prévenir l'employeur, tu ne penses pas ? dit-il

-Yep, montres moi sa carte, il me semble qu'il y avait un numéro dessus....

Amaury inscrivit le numéro de téléphone sur son Ifruit et annonça au destinataire:

-Nous savons qu'ils savent...

-Merci, je verserais votre argent dans les prochaines quarantes-huit heures, vous ne m'avez jamais vu et tout ce que vous avez appris, vous l'oubliez...

-Bien sûr.

-J'aimerais m'entretenir avec vous, je vous recontacte...

-Très bien, bonne soirée.

-Vous également.

La mission fut terminé, Amaury se crispa contre la paroi froide de l'avion et tenta de contenir le plus possible la douleur qui lui dévorait le bras.

-J'irais voir un médecin à Blaine County...

L'avion s'évapora dans les nuages épais de San Andreas, ne laissant rien qu'un souvenir dans son sillage. Le sang a coulé et il coulera encore. C'est la dur loi des affaires à Los Santos...les affaires sont les affaires....après tout.

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